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Courrier des lecteurs

Dieulefit - La Nouvelle-France en sursis

Pour mes romans, mettant en vedette son héros le sergent Sébastien Dieulefit dit La Plume, je m'investis en longues recherches puis dans une écriture très précise de manière à pouvoir reproduire la vie des habitants de la Nouvelle-France. Lorsque l’un de mes lecteurs prend la peine de témoigner de sa lecture c'est pour moi une grande joie. Sur cette page, je partage quelques impressions reçues.

​Je viens de terminer Dieulefit. C'est un roman dans lequel on apprend beaucoup sur la vie en Nouvelle-France de ce temps, et c'est ce qui m'a plu particulièrement. L'intrigue nous tient bien en haleine, surtout dans la deuxième partie. J'ai trouvé très utile la carte qui aide à imaginer l'action des personnages. De bons moments de lecture.

 

Dans le club de paléographie dont je suis membre, on travaille parfois sur [le notaire] Chambalon. Je me sentais presque en pays de connaissance.

 

Je serai preneur pour votre prochain roman.

 

Pierre D.
Lorraine (Québec)

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Vous me devez 30 heures de vie… Je viens de terminer Dieulefit. Commencé samedi. Après-midi tranquille, Barolo frais... Idée d'étaler ces 445 pages sur quelques jours, mais vite pris au piège, passé nuit blanche, terminé dimanche minuit. À l’eau minérale…

 

Ce qui accroche par la manche et ne laisse pas tomber : votre parti-pris d’écriture troisième République (Anatole France, Les dieux ont soif, Paul Féval, Le Bossu, etc.), comme si Dieulefit était une chronique de presse de l’époque. Malgré le style volontairement et ironiquement affecté, ça ne sonne pas faux. La convention littéraire est bien établie. On passe facilement outre les enflures de langage, parce que c’est justement le ton cherché. Vous pouvez me confirmer si j’ai raison, me contredire si j’ai tort…

 

Délices : les innombrables bijoux de descriptions d’atmosphères et de paysages, d’intérieurs, d’états d’âme couplés au temps qu’il fait. Vous êtes à votre meilleur dans le style direct, quand vous quittez la réflexion d’auteur pour laisser à votre personnage la liberté d’agir, de penser, de ressentir.

 

La structure même du roman déroute d’abord, on ne sait trop ce qui se rattache à quoi. On s’attend cependant de connaître la réponse, récompense qui vient en accéléré vers la fin, comme dans tout bon roman historique qui se respecte. Mais la règle est bien suivie (Tchekov disait que le fusil accroché au décor devait nécessairement avoir servi avant la fin de la pièce). En réalité, ce sont deux romans : une mise en situation,, puis un acte en trois mois (automne 1712-hiver 1713) et enfin « l’après-roman » en 1714, y compris le final, épilogue en symbole puissant de l’effondrement d’un monde (et de l’impossible retour vers la France).

 

Les retours au passé (Dieulefit enfant) et les rappels d'incidents (le débarquement mystère) sont bien placés dans le cours du récit…Mais là où l’on doit tirer bien bas le chapeau, c’est devant vos descriptions abondantes d’érudition, de pertinence et de conviction. Des détails aussi précis que dans les tableaux des peintres hollandais. On n’arrive nulle part sans tout voir sous les projecteurs (bon, OK pour l’anachronisme…), il n’y manque que les mouches et les maringouins. Pour certains, c’est trop. Pour moi, c’est absolument fascinant. Il faut entrer dans votre jeu.

 

Le roman montre que la littérature peut être magique dans la profusion cumulative des éléments ambiants. Au final : sur 10, un bon 8,5. Pour le plaisir de l’aventure pendant 30 heures de veille bien gaspillées…

 

Pierre-Louis T.
Montréal (Québec)

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Si vous aimez les livres d’atmosphère, qui vous immergent dans une ambiance, un climat, une période, le livre de M. André Sévigny, Dieulefit, est pour vous. L'auteur a magnifiquement relevé le défi d'un roman historique avec de solides bases de recherche. C'est ce qui le dote d'une forte originalité, qui le rend très vivant. J'ai beaucoup apprécié aussi la recherche jusque dans les termes exacts, le vocabulaire précis. Ce sont des détails, mais qui selon moi sont importants.

 

[...] On lit avec grand plaisir ce roman qui nous plonge dans une période parfois oubliée de notre histoire. Que s’est-il vraiment passé à Québec au début du XVIII siècle ? Dieulefit, la Nouvelle-France en sursis nous permet de vivre à Québec au milieu des petites gens, des marins comme de l’aristocratie.

 

Voici un beau livre, remarquablement édité, l’illustration en page couverture nous interpelle et, tout au long de la lecture, on en comprend davantage la signification. Le papier d’allure ancienne sied à l’époque et rend la lecture reposante. Puis, on se laisse emporter par le récit.

 

Parfois, l’histoire s’enferme dans des revues spécialisées; ici nous y touchons dans une fresque romanesque où l’on rencontre plusieurs personnages historiques. Des faits réels se tissent au roman, les précisions historiques encadrent fort à propos l’intrigue qui se déroule entre France et Nouvelle-France.

 

Si vous aimez les mots et leur histoire, vous vous régalerez avec entre autres la signification de « sur le volet », « jarnicoton » ou l’emploi de cet élégant « tapabord » etc. L’auteur utilise toujours le terme idoine aussi bien pour décrire un château, qu’un pigeonnier du Poitou, l’armement, le mobilier ou les parties d’un navire.

 

Sévigny montre bien comment, graduellement, les Français de métropole et les Canadiens finissent par se différencier.

 

Une véritable intrigue policière, d’espionnage, des réflexions sur la vie, les espaces, l’histoire, les luttes, les bonheurs, la précarité quotidienne (les cartes à jouer comme monnaie), les ressentiments des gens vis-à-vis des restrictions de farine, le rôle de l’intendant Bégon, les ravages de la rougeole, la majesté du fleuve et ses dangers, son rôle stratégique, tout cela s’imbrique judicieusement dans la trame romanesque.

 

France, Nouvelle-France, Nouvelle-Angleterre, création de Louisbourg, les liens avec l’Acadie, le rôle des Abénaquis, tout a une incidence sur la vie à Québec; la ville est en elle-même un personnage. 

 

Ce roman vous tiendra en haleine jusqu’aux dernières pages qui sont haletantes.

 

Jean-Louis G.
Gatineau (Québec)

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Il faut, lisant Dieulefit - La Nouvelle-France en sursis, rester aux aguets du moindre détail permettant de bien suivre et comprendre le fil de l’intrigue : la porte restée ouverte,  des jetons mystérieux, des armoiries familiales, etc.

 

C’est la deuxième partie du titre « La Nouvelle-France en sursis » qui donne la clé de l’histoire avec cet attachement à la France de plus en plus nuancé par la réalité de ce peuple nouveau qui apprend à se suffire à lui-même. Avec en toile de fond la vieille rivalité avec les Anglais mais aussi celle des religions.

 

Mais ce sont les détails que j’ai particulièrement appréciés, les descriptions minutieuses des lieux, du mobilier, des personnes, des métiers, des paysages, etc.

 

J’ai noté  des expressions  comme « jouer les rodomonts », « égaré entre deux mondes », s’agiter « comme diable qui chante la grand’messe », « placoter », pousser un long cri « désâmant ».

 

Bravo pour la qualité et la beauté de ce roman. Pour quand la suite avec le retour possible de Bastien en France et sa découverte par Papou, un séjour en Acadie ou tout autre scénario ? Nous sommes preneurs !

 

Michel D.
Nancy (France)

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J'ai aimé. J'ai aimé suivre les pas de Dieulefit dans la ville de Québec, faire le voyeur en rentrant dans les maisons, rencontrer tous ces gens, personnages réels ou fictifs, connaître leur quotidien, leurs interrogations et leurs problèmes.

 

Oui cela m'a plu. Mais… Je souhaite maintenant me rendre sur place, si possible avec un bon guide qui me mettra dans les traces du héros et me montrera ce qui reste (rues, maisons, places et autres) de cette époque.

 

Marie-José V.
Taverny (France)

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Je viens de terminer la lecture passionnante de Dieulefit: quelle merveilleuse histoire inventée, et quel savoir ! Je suis très impressionnée, ayant appris de multiples choses sur la vie quotidienne dans l'ancien Québec, sur la navigation, l'administration de la colonie, l'économie, bref, c'est une véritable encyclopédie. Cela ferait aussi un beau film et pourquoi pas une belle série télévisée ? Les descriptions sont très visuelles et superbement écrites.

 

Bravo pour cette belle ouvrage ! J'espère que nous lirons bientôt la suite des aventures de Bastien, Fanchon et de leurs Papous.

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Danielle T.
Stanford (Californie, États-Unis)

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Quel roman ! Quelle imagination et surtout quelle érudition ! Je devine aisément tout le patient travail de recherche que comporte l’œuvre et les nombreuses heures qui y ont été consacrées. N'étant pas personnellement un historien spécialisé pour la période du Régime français, ni sur Québec et pas plus sur les navires et la navigation, je suis ravi de tout ce que Dieulefit m'a appris.

 

Le seul souhait que je formulerais serait que ce livre connaisse un réel succès de librairie et que comme moi, tous ses lecteur apprécient vos grandes qualités d'historien auteur et d'écrivain. J'espère enfin que tous les honneurs et appréciations positives vous encourageront à nous pondre un autre roman historique.

 

Michel B.

Lévis (Québec)

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Moi, qui n’ai pas de goût particulier pour les romans dits « historiques », ni pour l’Histoire en général, je me suis plongée dans l’histoire de Dieulefit, et je l’ai terminée en moins d’une semaine, malgré le volume imposant de cet ouvrage. Bravo, l’auteur !


J’ai été emportée par l’atmosphère et les détails de la vie quotidienne à Québec au début du XVIIIe siècle. Ce qui m’a étonnée, c’est l’importance de l’administration (notaires, intendants, secrétaires…).


J’avoue aussi qu’en bonne lectrice de romans, j’ai été séduite par le héros Sébastien, amoureux de sa Fanchon, tiraillé entre deux France (la nouvelle et l’ancienne) et en équilibre entre deux classes sociales (les familles nobles et les quartiers populaires).


Une question : Dieulefit a-t-il vraiment existé, ou est-il le fruit de l'imagination de l'auteur ? De toute façon, je trouve que ce Bastien finaud et débrouillard ressemble un peu à son auteur, avec ses qualités d’observation et de perspicacité.


Un grand merci, pour ce bon moment passé en Nouvelle-France, et qui nous fait mieux comprendre les réalités de ce pays.

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Françoise D.
Lyon (France)

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​J'ai d'abord été impressionné par l'ampleur de l'ouvrage, puis par le contexte socio-politique dans lequel le lecteur est plongé dès les premières pages, après, bien entendu, avoir fureté dans la chambre à coucher du protagoniste Dieulefit !!!

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Nous apprenons énormément au fil du roman Dieulefit, tant sur les rapports de forces politiques locales et nationales, que sur les mœurs urbaines de Québec de l'époque. J'étais loin de me douter que la vie sociale y était aussi organisée et aussi inter-relationnelle (!). J'ai pu m'introduire dans différentes demeures de tous rangs et niveaux de richesse, dans les geôles peu invitantes, dans des ruelles (encore peu fréquentées par les touristes!), être d'une part, témoin de cette promiscuité aride et... concupiscente et, d'autre part, témoin de réels liens d'amitiés indéfectibles.

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J'ai apprécié les segments titrés et datés (chapitres) ainsi que les insertions de documents privés ou officiels. La lecture a été un voyage dans le temps certes, mais dans un espace que j'ai visité sans réellement voir ce qui s'était déjà passé en ces lieux et qui a permis à Québec de devenir ce qu'elle est devenue, grâce à la droiture de certains de ses gestionnaires, la persistance et la résilience de la plupart des résidents de la ville même et ceux qui résidaient dans les environs.

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Que pourrais-je écrire de plus sinon... Jarnicoton !!!

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Pierre D.​
Saint-Georges-de-Windsor (Québec)

 

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La lecture de Dieulefit m’a amené à découvrir des conséquences que j’ignorais de la révocation de l’Édit de Nantes. Un peu instruit de ses catastrophiques effets sur l’Europe, avec l’exode d’une bonne partie de la population huguenote dans des pays hostiles à la France (partie la plus instruite, la plus riche et la plus innovante), je ne m’étais à ce jour pas inquiété des conséquences sur le Nouveau Monde de cette monstrueuse erreur politique. Ces périodes où les personnes sont amenées à prendre position à la suite d’événements ou de décisions qui créent l’instabilité et la nécessité de choisir son camp conviennent bien pour exciter l’intérêt et la curiosité du lecteur.

De même, je me suis senti évidemment concerné par les hésitations du héros à propos de son identité nationale, par rapport à ses origines, quelque peu oblitérées par l’intensité de son action dans ce qui devient sa nouvelle patrie. Le clivage qui s’installe entre, d’une part, la population active qui met tous ses efforts à triompher de l’adversité d’un environnement rude et, d’autre part, les notables soucieux de leur carrière, prêts à se rapatrier de l’autre côté de l’Atlantique.

Jamais je n’avais lu de récit alliant ainsi intrigue policière, étude lexicographique, exploration sociologique, ethnologique et historique. C’est là un genre nouveau, somme encyclopédique, qui devrait trouver sa place dans la formation des jeunes élèves ou étudiants ! Comme quoi, il est possible de s’instruire, de se laisser surprendre, de découvrir son ignorance et de chercher à la réparer (cette lecture m’a amené à aller consulter sur Wikipédia des cartes de la Nouvelle France et des compléments d’information sur la suite des événements jusqu’à la guerre de sept ans).

En tout cas, bravo pour la constance du travail !
 

​Jean-Pierre D.
Lyon, France

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J'ai terminé la lecture de Dieulefit que j'ai beaucoup apprécié : une intrigue vraisemblable sur une réalité historique indéniable. Et quelle écriture... Ce récit va intéresser tous ceux qui veulent connaître le quotidien de Québec en ce début du 18e siècle. Avec la carte incluse, on pourrait s'y promener comme visiteur ou touriste...

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Louis R.
Québec (Québec)

 

​Jarnicoton, que c'est bon ! Voilà qui résume bien mes impressions sur Dieulefit.

 

Hélène J.
Sainte-Croix-de-Lotbinière (Québec)

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​Je tiens à féliciter l'auteur. J'ai  beaucoup aimé! Quel contenu! Très enrichissant au niveau historique et l'intrigue est bien menée.

 

C.L.
Montréal (Québec)

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Un petit mot pour vous féliciter et vous remercier. Vous féliciter pour la beauté de l'écriture ainsi que la richesse et la précision de la documentation habilement imbriquée dans cette fiction. Et vous remercier pour tout ce que j'y ai découvert ou redécouvert sur notre histoire, pour ces lieux et cette époque que j'ai revisités avec plaisir... beaux souvenirs du temps de mes recherches sur Place-Royale, alors que je vivais à Québec. Bref, pour ces belles heures d'évasion dans la lecture.

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Monique La Grenade
Saint-Lambert (Québec)

J'ai terminé "La Nouvelle-France en sursis" voilà déjà quelques jours. Encore une fois, j'ai adoré. Un récit habilement ficelé à travers la "vraie" Histoire et avec une plume appliquée du début à la fin. On s’attache aux personnages, fictifs comme réels. J'attends avec impatience la prochaine aventure de Dieulefit.

Merci !

Dany Arcand,
Château-Richer (Québec)

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J'ai adoré le premier volume...Je commence Les Renégats de Ville-Marie bientôt! 

Louis Lemoine, historien
Longueuil

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