André Sévigny présente les aventures de
Sébastien Dieulefit
sergent des troupes de la Marine en Nouvelle-France
Dieulefit - La Nouvelle-France en sursis
Résumé
Originaire du Poitou, Sébastien Dieulefit a débarqué en Nouvelle-France à l'âge de 15 ans, en 1693, avec les troupes de la Marine. Le récit s’ouvre en 1712, au moment où la guerre de Succession d'Espagne est sur le point de se clore à la faveur du traité d’Utrecht (1713) qui, selon les premières informations, va dépecer les possessions françaises d'’Amérique au profit de l’Angleterre. L’avenir est incertain et tout indique que cette paix sera brève. Boston et New-York fourbissent déjà leurs armes afin de relancer au plus tôt la conquête du Saint-Laurent. On fait la paix… mais on prépare la guerre !​
​
Sur cette toile de fond, le sergent Dieulefit, comme bien d’autres Français du Canada, se questionne sur son avenir. Est-il Canadien ou Français ? Doit-il rester ou partir ? Poursuivre sa carrière militaire ou fonder un foyer auprès de Françoise, l’aubergiste veuve ?
​
Les réponses à ces questionnements seront soufflées à notre héros au cours d’une enquête personnelle officieuse entourant l’incendie dévastateur du palais de l’intendant à Québec. Bientôt «l’affaire » recoupera de bien mystérieuse façon la piste d’étrangers clandestins entrés au pays par bateau d’une cinquième colonne anglo-protestante composée de prisonniers de guerre. Des secrets militaires stratégiques quitteront la colonie. Mais qui est la cheville ouvrière de cette organisation d’espions qui peut compter sur autant de complicités ?
​
Dieulefit ira de surprise en surprise dans cette investigation où il en viendra même à soupçonner son entourage immédiat, voire ses amis.
Une trame romanesque sur fond historique
Des années d'intenses recherches ont permis à l'auteur d'élaborer un scénario fictif original et bien ficelé. Ses personnages réels et imaginaires, débordants de vitalité et tous plus attachants les uns que les autres, reconstituent la trame historique du roman.
​
Partant de documents souvent inédits, il a reconstitué dans le détail le tissu urbain de Québec, au début du XVIIIe siècle, avec le fleuve, ses îles et ses rives, et même les habitations des manouvriers, des riches marchands et des dignitaires où le lecteur pénètre. Le récit illustre ainsi, de façon très réaliste, la vie quotidienne des habitants de la Nouvelle-France, à une époque méconnue.
​
Dans le roman Dieulefit - La Nouvelle-France en sursis, la majorité des protagonistes sont des personnages historiques. Ces journaliers, artisans, domestiques, soldats, fonctionnaires et marchands se mêlent à une brochette de femmes et d'hommes fictifs pourtant très représentatifs de leur époque. Affamé et ruiné par un long conflit armé, ce petit peuple canadien, maintenant fortement majoritaire, grogne et manifeste ouvertement son insatisfaction envers l'élite française. Deux visions du pays se dessinent, deux mentalités s'affrontent.
En scrutant leurs émotions et leurs sentiments, l'écrivain s'applique minutieusement à leur redonner vie. À l'instar du milieu citadin qui est le leur, tous les personnages présentés sont bien campés et ils animent utilement et agréablement le récit.
​
Québec, scène d'action et d'émotion
© André Sévigny
Insérée dans le roman Dieulefit - La Nouvelle-France en sursis et adaptée à l'intrigue et à l'époque 1712-1714, la carte a été produite à partir d'un plan de Québec de l'ingénieur militaire Gaspard Chaussegros de Léry. Elle permet au lecteur à la fois de suivre Dieulefit dans les rues de Québec et de repérer les principaux sites dont il est question.
Les personnages
La plupart des ​personnages de Dieulefit ont existé. Gouverneur, intendant, curé, boucher, notaire, soldat, médecin ou aubergiste, ils revivent dans le roman, interprétant leur propre rôle dans leur quotidien au rythme des événements qui les affectent. À travers ce peuple se mêlent des personnages fictifs. Aux lecteurs de les découvrir !​
-
Sébastien Dieulefit, dit La Plume : sergent des troupes, secrétaire du commandant d’Aloigny
-
Françoise Granger, dite Fanchon, aubergiste, veuve du sergent Bertrand Genest
-
Julien Genest, dit Papou, fils de Françoise Granger et de Bertrand Genest
-
Charles-Henri d’Aloigny, marquis de la Groye, commandant des troupes de la Marine
-
Geneviève Macard, femme de Charles-Henri d’Aloigny
-
Madeleine Gilbert, apprentie servante chez Charles-Henri d’Aloigny
-
Guillaume Chasteigner, chanoine retraité, oncle de d’Aloigny, précepteur de Dieulefit
-
Vincent Marquet, marchand
-
Paul Dupuy, sieur de Lisloye, lieutenant général de la Prévôté de Québec
-
Jean-Paul Dupuy, marchand-navigateur, fils de Paul
-
Louise-Madeleine Dupuy (Mère de la Nativité), religieuse hospitalière, fille de Paul
-
Jacques de Sanzelles, chevalier de Saint-Ustre, lieutenant des troupes
-
Françoise Zachée, veuve de Lotbinière
-
Paul-Augustin Juchereau de Maure, seigneur, préposé à la recette des castors
-
Louis Prat, armateur et capitaine du port de Québec
-
Martin Kellogg, colon de la Nouvelle-Angleterre
-
Philippe de Rigaud, marquis de Vaudreuil, gouverneur général de la Nouvelle-France
-
Michel Bégon de la Picardière, intendant de la Nouvelle-France
-
Charles Seurat, secrétaire de Bégon
-
Gédéon Nicolas, sieur de Voutron, capitaine de l’Afriquain
-
Abel Morineau, capitaine de La Bonne Aventure
-
Jean Durant, capitaine du Saint-Jérôme
-
Clément Chapelle, dit Languedoc, ancien soldat des troupes
-
Agnès Maufay, veuve Lefebvre, aubergiste
-
Charlotte Campion, veuve Fauconnier, aubergiste
-
Louis Chambalon, notaire
-
Jourdain Lajus, chirurgien
-
Pierre Lefebvre, interprète en langue abénaquise
-
René Hubert, concierge des prisons
-
Marie-Anne de Laporte, geôlière et épouse Hubert
-
… et, bien sûr, Québec, la belle des belles.