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Les renégats de Ville-Marie
Une aventure du sergent Dieulefit

Auteur : André Sévigny
Les Éditions GID
Roman historique de 490 pages
Format : 6 x 9 pouces
Couverture couleur, reliure souple, carte
ISBN 978-2-89634-349-2

Résumé

Montréal, automne 1703

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Décidément, les mystères, les complots et les morts tragiques guident les pas du sergent Dieulefit. À peine arrivé à Montréal en provenance de Québec, il renifle la piste de drames en devenir. Au moment où la plus belle et la plus énigmatique fille de la ville l’appelle à son aide et lui tend les bras, Dieulefit trébuche sur une bien étrange fourmilière où grouille une bande composite d’individus aux dents longues.

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Au gré des embuscades, des attentats et des pactes nébuleux, mais surtout en s’attachant à des traces sanglantes, le sergent-enquêteur pénètre une conspiration à la fois diplomatique, guerrière et commerciale. D’une chambre d’auberge obscure où se joue une partie de lansquenet hors norme à un bouge d’arrière-cour, témoin d’un jeu tout aussi imprévisible et dangereux, le poids d’une vie humaine est constamment revu à la baisse. Ce parcours plein d’écueils entraînera Dieulefit bien au-delà de Montréal et de son Mardi gras débridé, jusqu’en Iroquoisie profonde et à la frontière de la Nouvelle-Angleterre en armes.

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On avait prévenu Dieulefit à son départ de Québec : Les Montréalais ne sont pas comme nous… Ce sont des Loups, tu verras! Le jeune homme comprendra bientôt le sens complexe de ces mots.

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Au cœur du récit

Dieulefit à Ville-Marie, 1703-1704

 

Lorsque le sergent Dieulefit met les pieds à Ville-Marie, il découvre un visage inédit de la Nouvelle-France. Québec, c’était la petite capitale de la colonie, la ville administrative avec ses « palais et château », mais aussi commerçante, ouverte sur la France, les Antilles, l’Acadie et Terre-Neuve. Montréal, alors, apparaît plutôt comme la ville de la frontière, tournée presque entièrement vers l’Ouest, la traite des fourrures et les relations étroites avec les peuples autochtones.

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En soi, une ville de frontière est toujours marquée par une mentalité très particulière : indépendance d’esprit, débrouillardise mais également hostilité à l’égard des règles et directives provenant de l’administration lointaine, trop lointaine pour comprendre ses besoins, ses aspirations, ses défis quotidiens. Vivre aux marches du pays c’est presque obligatoirement devenir marginal d’esprit et envisager les lendemains « à sa façon », librement.

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« Des loups, ces Montréalais ! » avait-on annoncé à Dieulefit à son départ de Québec. Le sergent prendra vite la mesure de ce jugement lapidaire. Il constatera que les guerres incessantes avec l’Anglais, les restrictions sévères sur le commerce des fourrures et le manque aigu de ravitaillement ont exacerbé considérablement la difficulté de vivre, voire de survivre, des habitants de cette contrée encore sauvage, qu’ils soient paysans, artisans ou commerçants. Au point où, accolés au pied du mur et à la misère, plusieurs n’hésiteront plus à envisager la désobéissance.

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Avec Les renégats de Ville-Marie, suivons Sébastien Dieulefit dans ce bourg mystérieux où des pieux entourent maintenant chaque maison, où la coexistence avec l’Indien est omniprésente, où la combine se devine derrière chaque porte. Car les Loups sont malins, astucieux et assoiffés de solutions rapides à leurs malheurs. À la guerre comme à la guerre !

Les personnages

La plupart des ​personnages du roman Les renégats de Ville-Marie ont existé. Gouverneur, intendant, curé, boucher, notaire, soldat, médecin ou aubergiste, ils revivent dans le roman,  interprétant leur propre rôle dans leur quotidien au rythme des événements qui les affectent. À travers ce peuple se mêlent des personnages fictifs. Aux lecteurs, le plaisir de les découvrir !​

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  • Sébastien Dieulefit dit La Plume, alias Bastien, sergent et secrétaire de d’Aloigny

  • Barbe Lamoureux, dit Saint-Germain, amie de Dieulefit

  • Charles-Henri d’Aloigny, marquis de la Groye, commandant des troupes

  • Paul Le Moyne de Maricour, Taouestaouis, capitaine et ambassadeur

  • Samuel Vetch, ambassadeur bostonnais

  • Louis-Thomas Chabert de Joncaire, lieutenant et négociateur auprès des Iroquois

  • Pierre Legardeur de Repentigny, lieutenant des troupes

  • Agathe de Saint-Père, épouse de Pierre Legardeur

  • James Adams et Catherine Ford, domestiques de Pierre Legardeur

  • Charles Legardeur de Croisille, lieutenant des troupes

  • Étienne-Joseph Martel, aubergiste de La Bonne Étoile

  • Zacharie Robutel de la Noue, lieutenant des troupes, beau-frère de Maricour

  • Jérôme Bonnard, marchand de fourrure et engageur pour l’Ouest

  • Pendleton Fletcher, domestique chez Jérôme Bonnard

  • Jacques Denoyon, associé de Bonnard dans la traite et coureur des bois

  • James Letort, huguenot, marchand de fourrure et associé de J. Bonnard

  • Louis Limousin, dit Saint-Louis, soldat et fermier de Maricour

  • Nicolas Perthuis, boulanger

  • Teganiha, métisse, fille de Limousin

  • Teganissorens, chef politique des Onontagués

  • Ohensiwann, chef de guerre des Onontagués et frère de sang de Maricour

  • Pierre Le Ber, cofondateur de l’Hôpital général de Montréal

  • Philippe de Rigaud de Vaudreuil, gouverneur général de la Nouvelle-France

  • Claude de Ramezay, sieur de la Gesse, gouverneur de Montréal

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